Cette semaine, continuons notre tour d’horizon des disciplines olympiques avec l’haltérophilie. Alliant puissance physique et force mentale, cette activité compte des athlètes d’exception : suivez les jeunes espoirs et favoris en Europe sur les réseaux sociaux. Nous vous proposons également une initiation à l’haltérophilie sous forme de crosstraining, pour vous faire vivre pendant 4 semaines les mêmes sensations que vos athlètes préférés.
Haltérophilie : force physique et mental d’acier
Les épreuves d’haltérophilie comptent parmi celles qui élèvent les athlètes olympiques au rang de héros. Qui n’a pas déjà eu le souffle coupé en voyant un haltérophile soulever plus du double de son poids au-dessus de sa tête ? Cette discipline extrêmement exigeante demande d’excellentes capacités à se concentrer et, bien sûr, une puissance physique phénoménale.
Lors des JO 2021 de Tokyo, les épreuves d’haltérophilie se dérouleront au Forum international de Tokyo. La discipline compte deux épreuves majeures :
- L’arraché, qui consiste à soulever une barre placée au sol au-dessus de sa tête en un mouvement, sans toucher la piste avec une autre partie du corps que la plante des pieds.
- L’épaulé-jeté, un mouvement effectué en deux temps, avec d’abord un soulevé de la barre jusqu’aux épaules, puis une extension des bras et des jambes pour propulser la barre au-dessus de soi.
Pour chacune de ces épreuves, l’athlète doit réaliser le mouvement dans la minute qui suit son appel. Il a droit à 3 essais et la barre ne doit pas être lâchée avant le signal donné. La victoire se joue au poids total soulevé.
Voici quelques chiffres clés pour retracer l’évolution de cette discipline d’exception :
- Entre 1896 et 2016, 2 883 athlètes ont participé aux épreuves d’haltérophilie aux Jeux olympiques.
- Parmi eux, seulement 13 % étaient des femmes.
- 98 athlètes hommes et 98 athlètes femmes participeront aux JO de Tokyo 2020.
- Ils sont répartis en 7 catégories de poids, qui diffèrent pour les hommes et les femmes.
Une discipline mixte : les athlètes à suivre en Europe
Historiquement, ce sont la Chine et la Russie qui détiennent le plus de victoires olympiques en haltérophilie. Cette discipline mixte compte néanmoins quelques grands athlètes dans différentes catégories de poids en Europe. Focus sur les haltérophiles européens à suivre en ce moment sur les réseaux sociaux :
- Lidia Valentin Perez pour l’Espagne, qui vise l’or à Tokyo dans la catégorie moins de 75 kg, après 3 médailles olympiques décrochées ces dernières années : suivez ses exploits sur son compte Facebook
- Dora Tchakounte (@ffhalterophilie.musculation), championne de France en 2016 et en 2018 dans la catégorie moins de 58 kg
- Jürgen Spieß pour l’Allemagne, qui s’est distingué aux JO de Rio en 2016 dans la catégorie plus de 105 kilos : suivez son parcours sur Instagram (@german_weightlifting)
- Charlotte Neale (@CharlotteNeale_), haltérophile britannique plusieurs fois championne de Grande-Bretagne en moins de 55 kg
- Chris Murray (@chris.j.murray), haltérophile britannique dans la catégorie moins de 85 kg, qui compte 3 participations aux championnats d’Europe en 2019
- Lasha Talakhadze (@talakhadzelasha_official), haltérophile géorgien de plus de 109 kg qui détient le record du poids le plus important soulevé dans le cadre des qualifications olympiques, avec 484 kg en cumulé lors des 2 épreuves des championnats du monde de Pattaya en Thaïlande en 2019
Challenge crosstraining : l’haltérophilie comme aux JO
À quoi ressemble la préparation physique d’un haltérophile ? En complément des gestes techniques comme l’arraché ou l’épaulé-jeté, les athlètes suivent un programme de musculation axé fullbody. Et si vous vous lanciez un défi crosstraining de 4 semaines pour développer votre force et votre puissance et, qui sait, pratiquer l’haltérophilie par la suite dans les meilleures conditions ?
Le challenge consiste à travailler toutes les parties du corps, en adaptant les exercices suivant le matériel dont vous disposez à la maison : sans matériel, avec poids libres ou avec un équipement de fitness spécial force et cardio comme le Fusion CST.
Composez une séance type avec 5 exercices, en veillant à inclure au minimum un exercice de gainage, un exercice ciblé sur le haut du corps, un autre axé sur le bas du corps et un exercice avec saut comme le jumping Jack ou les burpees. Faites en sorte que les mouvements s’enchaînent bien pour créer un circuit training facile à exécuter. La première semaine, faites un circuit par jour, la deuxième semaine, un de plus, etc. Vous pouvez aussi jouer sur la vitesse de réalisation des séries ou la durée des exercices de gainage, de manière progressive. Prévoyez un jour de repos par semaine.
Vous pratiquez déjà l’haltérophilie ? Intégrez vos mouvements techniques au début de vos séances de renforcement musculaire, pour bénéficier du gain momentané de puissance apporté par le soulèvement d’un poids.
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